L’âne est un animal qui a toujours occupé une place importante pour les populations humaines. Utilisé pour ses attributs physiques pour aider l’humain, ses traits de caractère sont aussi souvent mis en avant dans nos légendes, imaginaire et expressions littéraires et artistiques. Pourtant adorable, il souffre d’un terrible paradoxe. À la fois très répandu et très utile pour l’économie, il est en même temps fort mal considéré. On peut retrouver une cause à cela dans la littérature et l’histoire de certains peuples. Aujourd’hui nous nous intéressons à la place de l’âne dans la langue française.
L’âne en symbole.
Aux États-Unis, même si certaines expressions utilisant l’âne comme image, revêtent à nouveau un caractère péjoratif, il est aussi un symbole fort. Celui du parti démocrate américain. Il est alors représenté tout en bleu tandis que l’éléphant rouge symbolise le parti républicain. La catalogne utilise également l’âne comme symbole. Finalement, le célèbre bonnet d’âne… qui punit les cancres ! Autrefois il aurait eu pour but, de conférer l’intelligence de l’âne au cancre. Avec le temps, sa signification a évolué et l’âne a acquis de ce fait une réputation injustifiée qui est ensuite passée dans le langage courant.
L’âne, un sujet d’expression !
La langue française utilise en effet l’âne dans de multiples expressions. Malheureusement pour lui, la plupart ont un sens péjoratif. Parfois l’âne symbolise la bêtise ou l’ignorance parfois même l’entêtement avec la fameuse « être têtu comme un âne » ! À l’antiquité, l’expression Asinus Asinum fricat, signifie « l’âne frotte l’âne » et désigne le fait que les imbéciles apprécient la compagnie d’autres imbéciles. En réalité cette expression est née de l’habitude qu’ont les ânes, réputés à tort pour être idiots, de se frotter l’un à l’autre pour calmer leurs démangeaisons.